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2008 – Our Bright Future Tour – November 12, Bruxelles, Palais des Beaux Arts

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FAN REVIEW

  • Tracy : acoustic tranquillement vôtre – Par Fabian Verriest, 14 Novembre 2008
[singlepic=1057,395,218,left] Comme elle le commentera elle même, son album est fraîchement sorti il y a deux ou trois jours chez nous. Et c’est chez nous qu’elle commence sa tournée européenne (voir mondial). C’est presque elle s’excuse d’avance si il y a encore des imperfections.

Tracy aura été beaucoup loquace durant sa prestation. Et elle ne peut s’empêcher de rentrer dans le vif du sujet avec « Across the lines ». La victoire de Barack Obama a plané durant la soirée et elle en est fière de le dire « Il y a de bonne nouvelle aux Etats-Unis » et la salle se met à applaudir. De là d’où elle vient, c’est Cleveland, elle nous donne un petit cours de géographie, ville à la classe très moyenne, et que d’habitude, cette partie là, en Ohio, vote républicain, mais que cette fois-ci, c’est Obama qui est passé. Elle en fait le lien avec un autre libérateur qu’a été Nelson Mandela, libéré fin des années 80, sur qui l’Afrique du Sud (et le monde), comptait beaucoup pour en finir avec l’Apartheid. Un sacré point commun entre ces deux là alors que « Freedom now » résonne dans la salle, c’est dire l’attente que le peuple américain attend d’Obama.

Autre sujet problématique aux States, Tracy a écrit « Save us all » et explique que celle-ci pose problème et que cela concerne la religion. Mais qu’elle défend le droit a tout un chacun de pratiquer son culte religieux (Encore du boulot pour Obama). Petite anecdote, voilà qu’elle demande quelque chose à son roadie, et lui donne une feuille de papier, puis il revient avec une lamelle de papier que Tracy place entre les cordes de sa guitare. Avec un peu d’humour, « C’est un truc très cher » nous dira Tracy. Personnellement, malgré que je pense avoir une bonne ouïe musicale, je n‘ai pas très bien saisi son utilité, donc avis à un connaisseur pour m’expliquer. Elle le retire après pour interpréter l’incontournable « Talkin’ bout a revolution ».

De l’humour, oui, elle en a, timidement, mais la salle aura eu quelques plaisirs. Sur « Change », voilà que Tracy se plante complètement sur un accord et arrête tout. Les bras levé de dépit, « no no no » puis elle cherche son accord pour ensuite nous faire écouter le bon accord, puis le mauvais, « le bon…, le mauvais…, le bon…, le mauvais » et cela amuse la salle. Quelqu’un dans la salle crie « Yes, we can », et tous s’esclaffe. Quand elle reprend et que Tracy arrive à son enchaînement et que c’est la bonne transition d’accord, le public applaudi et l’encourage dans la suite de la chanson. Quand elle termine « Vous êtes très gentil, merci pour votre support ».

Elle aura fait quelques reprises. Toujours dans ce passé de la ségrégation, « Freight train » d’Elizabeth Cotton, Tracy est vraiment tout heureuse du happy end des élections américains et de voir un afro-américain à la tête du pays. Un sacré bon en avant.
Autre reprise, notamment celle d’une chanteuse folk. « Qui la connaît ? » et on aura presque entendu les mouches volés dans la salle. « Personne, oki » s’amuse t’elle avec le public, et elle se lance dans son interprétation « pour ceux qui aurait envie de le découvrir ou s’intéressé à son folk » (Au lire de la presse, il devait s’agir de Gillian Welch et de la chanson « Orphan girl »).

Elle se rappellera que cela fait 20 ans qu’elle est musicienne professionnelle et quelle en est stupéfaite d’en être là. A Cleveland, là où elle a commencer, le folk n’existait pas. Bien avant qu’elle ne commence, c’était les nombreux DJ et le rock, dont Cleveland est le siège du fameux musée « Rock N Roll Hall of Fame ». Puis, elle se rappelle de ses débuts quand elle était à Cambridge, ou qu’elle jouait dans la rue. Mais elle rappelle qu’il y avait aussi de nombreux artistes qui ne parlaient pas seulement d’amour, mais qui avait aussi des choses à dire et elle en cite quelques uns, comme James Brown, Marvin Gaye. Miriam Makeba, décédée il y a peu, aura été mentionné également lors de la soirée.

Pour clore son concert, c’est par une troisième reprise dont le titre est on ne peut plus claire dans la perspective future de l’évolution de son pays pour les 4 ans (ou 8 ??) à venir « A change is gonna come ».

De longs et chaleureux applaudissements au rappel, que dès qu’elle revient, elle aura du encore attendre quelques minutes avant de poser sa petite question au public «  Avez-vous une demande spécifique ? » et cela fuse dans tout les sens. Alors elle demande par section, d’abord ceux de devant. « Ok », elle l’a, puis ceux du fond de la salle, « Ok », et alors ceux qui se trouve dans les balcons, les titres pleuvent « je ferai un medley… ». Finalement, c’est par deux titres qu’elle terminera son concert. « Telling stories », et le très demandé « Behind the wall » devant une salle complètement silencieuse et pavillon grande ouverte, un très grand moment.

A la conclusion de ce concert, une chose est sure, après avoir soutenu Barack Obama lors de sa campagne présidentiel, la pression est déjà mise sur ses épaules quand il investiguera ses fonctions en janvier, le peuple américain attend beaucoup de lui.

PS : Il faut quand même reconnaître qu’on ne sait pas trop ce qu’elle a voulu chercher dans son jeu de lumière. De petit lampe placée par ci par là en cercle autour d’elle qui durant le concert, j’ai eu même l’impression que le technicien ne savait pas quoi faire avec, allumé, éteint, pas trop fort, … bref, pour un résultat qui ne servait à rien. Et placées au dessus, quelques simples lampes classiques suspendues. La aussi, c’est même Tracy, intriguée qui s’amuse à en allumer deux avec sa console à ses pieds. Elle en ri « me voilà préposée à régler les lumières, quelques chose qui devrait normalement rentrer dans mes cordes, mais j’ai des professionnels là-bas, ça va ». La aussi, deux sur 6 ou 7 allumées timidement. On a pu remarquer un bref instant que deux lampes allumées à la puissance maxi, la scène est complètement illuminée sortant Tracy de la pénombre. Bref, je ne sais pas ce qu’il ou elle voulait exactement pour sa scène, comme si cette première date était un essai lumière. Mon avis est que comme étant un concert acoustique, il faut rester simple et le simple projo qui nous permettait d’entrevoir Tracy entre ombre et lumière suffisait amplement pour sa prestation acoustique.

PS 2 : Je pense l’avoir déjà mentionné lors de son passage en 2005 à Forest National, mais c’est de nouveau le premier album qui est très bien représenté avec 6 titres sur les 17 proposées durant la soirée. Et que seulement 3 sont de son dernier album. On va dire que l’actualité américaine la justifie à aller dans ce sens.

Set list

Across the line
Freedom now
Sing for you
Baby can I hold you
Freight train
Change
Orphan girl
For my lover
The promise
Fast car
Something to see
Give me one reason
Save us all
Talkin’ bout a revolution
A change is gonna come

Telling stories
Behind the wall
PRESS REVIEWS

  • Tracy Chapman sur tous les fronts By Dominique Simonet, © La Libre Belgique 2008,  14/11/2008
[singlepic=1055,300,378,left] “Our Bright Future” est le huitième album de la douce icône américaine. Mercredi, Tracy Chapman a entamé sa tournée européenne à Bruxelles.

C’est pour commémorer ses vingt ans de carrière que Tracy Chapman s’est décidée à effectuer une tournée seule, avec sa guitare. Vingt ans déjà qu’est paru un premier album ravivant la flamme folk protestataire dans une époque anesthésiée par le politiquement correct. Simultanément à cette tournée européenne, qui débuta mercredi soir au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’auteur-compositeur interprète publie un nouvel album, son huitième, sous le titre trompeur d'”Our Bright Future”. Notre avenir radieux certes, mais, dans la chanson, il est derrière nous.

Pas sûr que la délicieuse Tracy pense encore tout à fait comme ça aujourd’hui. En cause, l’élection d’un président africain-américain bien sûr, un événement qui la touche encore aux larmes et l’a poussée à adapter le programme de son concert, où la chanson titre du nouvel album ne figure pas.

“Bonsoir, je suis Joseph Arthur et mon boulot, c’est de vous mettre à température pour Tracy Chapman” annonce, lucide, cet autre songwriter qu’est Joseph Arthur. Une demi-heure en solo, guitare et harmonica, cela suffit pour convaincre. Il pourrait mettre un peu plus de cœur à l’ouvrage, l’Arthur, mais il impressionne par sa tessiture du falsetto (“Slide Away”) au grave le plus profond qui, d’ici quelques années, quelques fardes de cigarettes et litrons de gnole, sera du genre de Leonard Cohen.

On la sait charismatique, mais sa présence est toujours émouvante. Dès qu’elle ouvre la bouche, sa voix parle droit au cœur. Toute simple, pantalon sombre, chemisier clair soyeux, rastas nouées en arrière, Tracy Chapman se détache en semi-contrejour dans la quasi-pénombre de l’éclairage indirect. Il ne lui en faut pas plus, car elle rayonne. “Across The Lines”, qui séparaient les Noirs des Blancs en Amérique comme en Afrique, Chapman fait un spectacle arrimé à l’actualité. Se risquer à chanter des clics à la Miriam Makeba ? Non, en guise d’hommage à la chanteuse décédée dimanche, elle préfère reprendre son propre “Freedom Now” (1989), paru cinq mois avant la libération de Nelson Mandela.

Train de marchandises

Par certains aspects, l’actualité permet d’espérer, mais ça n’empêche pas de se souvenir. Par exemple du “Freight Train” dans lequel s’enfuyaient les esclaves, comme les grands-parents d’Elizabeth Cotton (1895-1987), auteur de cette chanson et pionnière folk.

Répondant à l’attente du public, Chapman reprend six chansons de son premier album : “Across The Lines”, “Fast Car”, “Talkin’Bout The Revolution”, “Baby Can I Hold You”, “Behind The Wall” et “For My Lover”. Du dernier, elle chante le nostalgique “Sing For You” et “Save Us All” qui prone la tolérance religieuse. “Orphan Girl” (Gillian Welch) a des rudesses de folk trad, “Give Me One Reason” suinte le blues groovy et, dans le contexte actuel, “A Change Is Gonna Come” (Sam Cooke) est téléphoné.

Dans l’ensemble, ce spectacle tout neuf manque d’assurance. Avec son doux vibrato et sa chaleur, la voix de Tracy Chapman n’en reste pas moins touchante. Les rappels n’étaient pas trop prévus. Après “Space Between” à la guitare, voici “Behind The Wall” a cappella. Les mains croisées devant elle comme une étudiante timide dans un exercice de récitation, elle est craquante. Autant de simplicité après vingt ans de métier, ça le fait.

Album “Our Bright Future”, Tracy Chapman, Elektra/Warner.

  • Tracy Chapman – 12/11/08 – Bozar – By GM, Go For Music, 13/11/08

Si un concert doit illustrer la toute chaude actualité politique de ce mois de novembre, c’est bien celui-là: Tracy Chapman se pose à Bruxelles avec sa guitare complice, sa douceur naturelle et sa profondeur d’âme pour nous délivrer sans far ses messages d’espoir, de tolérance et d’humanité sur fond de musique folk.

Il ne faut que quelques minutes à l’icône afro-américaine pour confirmer à la salle du PBA, comble pour l’occasion, que « les nouvelles venant d’Amérique sont bonnes » et partager sa fierté d’avoir enfin vu l’Ohio, état aux penchants racistes bien trempés dans lequel elle a grandi, retourner sa veste républicaine et embrasser dans sa majorité la cause du Messie Obama. Les couleurs changent enfin au sommet du pouvoir « US »: le rouge pour le bleu et surtout le blanc pour le noir, ce que la petite Tracy n’a « jamais pensé pouvoir savourer de son vivant ». Elle semble toujours sous le choc, l’humeur du soir est très « politique » mais c’est bien de musique dont il s’agit avant tout pour cette prestation.

Elle la mène de bout en bout avec simplicité, authenticité et charisme, seule en scène, comme une grande qu’elle est depuis longtemps déjà. C’est éclairée de manière feutrée et sobre, un peu dans l’ombre même, qu’elle se produit, comme pour rester en retrait, pour que seuls sa musique et ses mots ne ressortent du tableau. Effet gagnant et magique: on ne détourne que rarement son écoute de la voix captivante de celle qui fête ses vingt ans de chansons en tant que professionnelle. Avant, il y avait la rue, qu’elle n’oublie pas, là où tout a commencé. Et si une éphémère distraction survient malgré tout, les pensées que l’on se surprend à croiser ne sont que positives, l’air ambiant n’inspirant que de la sérénité. Au programme, les incontournables de la camerounaise la plus reconnue Outre-Atlantique, tels que Fast Cars ou Talking about the revolution, hymne engagé et intemporel, se marient harmonieusement avec les titres tirés de son nouvel album, Our bright future.

Tracy Chapman termine la soirée « A capella », écoutée religieusement par une audience définitivement sous le charme. Le PBA de Bruxelles, aussi majestueux dans son cadre que « soviétique » dans sa froideur, rend aussi les armes. L’américaine l’a transformé le temps de son passage en un écrin de chaleur, réceptacle idéal pour la mise en avant de la pureté de son esprit. S’il se confirme qu’Obama, dont elle se sent à l‘évidence si proche, présente, ne fût-ce qu’un peu, le même profil humain, le monde ne risque pas d’être pire demain…

Setlist

* Across the lines
* Freedom Now
* Sing for you
* Baby can I hold you
* Freight train
* Change
* Orphan Girl
* For my lover
* The promise
* Fast Car
* Something to see
* Give me one good reason
* Save us all
* Talkin’ ‘bout a revolution
* A change is gonna come
* —————————-
* Telling stories
* Behind the wall

  • Tracy Chapman in Bozaar – De dag dat de revolutie kwam *** – De Morgen, November 14, 2008
[singlepic=1054,249,350,right]Tracy Chapman viert momenteel twintig jaar carrière met een tournee die haar weer laat horen zoals ze destijds beroemd is geworden: helemaal in haar eentje, met enkel een akoestische gitaar, ontwapenende nummers én wat gloeilampjes op het podium. Chapmans trektocht door Europa begon woensdagavond in een tot aan de nok gevulde Bozaar.

Eerder deze week bracht de inmiddels vierenveertigjarige zangeres een nieuwe cd uit, al verschilt Our Bright Future nauwelijks van de zeven platen die eraan voorafgingen.

Tracy Chapman zweert bij intieme, zelfs wat rudimentaire folk die zelden de pas versnelt, en in haar songs kaart ze op een kleine manier grote maatschappelijke problemen aan. Ze komt uit Ohio, een staat waar het racisme de voorbije decennia diep in de volksaard zat geworteld. En daar schreef ze dan ook over op haar titelloze debuut, een cd die – onder meer door de wereldhit ‘Fast Car’ – uitgroeide tot een fenomeen en achteraf door het gezaghebbende Rolling Stone tot de tien beste cd’s uit de jaren tachtig werd gerekend.

In Brussel kon de doorgaans erg schuchtere zangeres haar lol niet op. Niet alleen de verkiezing van Obama als president stemde haar vrolijk, ook het feit dat hij als zwarte haar traditioneel conservatieve thuishaven aan zijn kant had gekregen stemde hoopvol. Dat herwonnen optimisme liep meteen als een rode draad door de set, die af en toe wat te eenvormig was opgebouwd en slechts occasioneel halt hield bij het nieuwe materiaal.

In plaats daarvan bracht ze een eerbetoon aan figuren die haar geïnspireerd hadden, gaande van Obama over Mandela en de zopas overleden zangeres Miriam Makeba tot de baanbrekende gitariste Elizabeth Cotten.

Opvallend, overigens, hoeveel van haar oude nummers na de overwinning van Obama een nieuwe weerklank kregen. ‘Across the Lines’ – over de kloof tussen zwart en blank, bijvoorbeeld – wekte haast de indruk alsof het zich in de voltooid verleden tijd afspeelde, terwijl ‘Talkin’ bout a Revolution’ twintig jaar na datum haast iets profetisch kreeg.

Een zucht zonlicht

‘Finally the Tables Are Starting to Turn’ zong ze, en aan haar intonatie voelde je dat de dag van de omwenteling eindelijk gekomen was. Met het van Sam Cooke geleende ‘A Change Is Gonna Come’ onderstreepte ze nog een laatste keer het optimisme waarmee ze naar de toekomst keek.

Chapman deed daarmee wat ze als folkmuzikante altijd had gedaan: de maatschappij een spiegel voorhouden. En nu, voor het eerst sinds lang, merkte je dat er een zucht zonlicht werd teruggekaatst. ‘Yes we can’ hoorde je iemand roepen. Een grapje. Maar hij vatte er de sfeer van de avond perfect mee samen. (Bart Steenhaut)
14/11/08 11u24

  • Yes, Tracy Chapman can! – De Standaard, Van onze redacteur, Nov 14, 2008
[singlepic=1056,250,329,left] BRUSSEL – Tracy Chapman kwam naar Brussel om haar helden te eren. Ze deed dat met een intiem en bloedmooi concert.

CONCERT

Een vrouw en een gitaar. In een tijdperk van hippe (over)geproducete platen en blitse acts waren we even vergeten hoe eenvoudig mooie muziek kan zijn.

Tracy Chapman kwam naar Brussel om te vieren dat ze twintig jaar als professionele muzikante op de planken staat (‘Zulke dingen halen je in voor je het weet’). En ook een beetje om te vieren dat Barack Obama tot president van de Verenigde Staten is verkozen. ‘Zijn jullie niet trots op ons’, vroeg ze, waarna gejuich losbarstte en iemand ‘Yes, we can’ riep.

Overdonderd door de actualiteit, wil Chapman met haar tournee haar helden en inspiratiebronnen eren. Niet enkel Obama dus, maar ook Nelson Mandela, Miriam Makeba en Sam Cooke.

Tijdens die nieuwe tournee, waarvan Chapman in Brussel de aftrap gaf, staat ze helemaal alleen op de planken (‘I feel so lonely out here’). Daarmee keert ze terug naar haar roots, naar de tijd dat ze in de straten van Cambridge muziek maakte, zo vertelde ze.

Er waren in Brussel een paar typische eerste-optreden-van-een-tournee-fouten. Hier en daar een niet helemaal juist gespeelde song – zelfs een fout aangeslagen akkoord waarna Change opnieuw moest worden aangevat – en een papier om een en ander te checken.

Maar die foutjes werden haar met graagte vergeven. Want Chapman maakte indruk met haar eenvoudig klinkende nummers, of het nu klassiekers als Fast car of Baby can I hold you waren of nieuwe songs als Sing for you of Something to see.

Openen deed Chapman met Across the lines en Freedom now. Twee songs die haar typeren als geëngageerde artieste. Ze predikt de revolutie met fluwelen handschoenen – net de reden waarom we haar op plaat niet altijd goed vinden: soms missen we tanden. Met haar muziek doet ze wat Obama met zijn speeches doet: mensen samen brengen.

Chapmans grootste troef is haar stem. Ze heeft een behoorlijk diep stemgeluid dat schijnbaar constant vibreert. (We herinneren ons nog levendig de discussies opde speelplaats van de lagere school: Chapman is blank. Nee, zwart. Chapman is een vrouw. Nee, een man.) Die aparte stem bleef meer dan overeind, ze overdonderde.

Afsluiten deed Chapman met het nummer Achange is gonna come van Sam Cooke. Na een minutenlange staande ovatie kwam ze terug voor de bissen. Het hele optreden had al een barstje gemaakt in ons hart. Maar Tracy Chapman brak het in duizend stukken toen ze als slotsong het enig mooie Behind the wall bracht. Zónder gitaar. Mooie muziek kan echt eenvoudig zijn.

Gezien op 12/11 in het Paleis voor Schone Kunsten in Brussel.

INFOS

Venue: Palais des Beaux-Arts
Tickets: Bozar.be – 59€, 52€, 46€, 39€, 33€ (SOLD OUT)
Producers: Bozar.be & LiveNation.be

PREVIEW

Tracy Chapman peut se targuer d’avoir bâti une carrière exceptionnelle tout en regardant l’avenir avec sérénité. Un nouvel album “Our Bright Future” et une tournée en solo la remettront d’ici peu sous les feux de l’actualité. La compositrice – interprète américaine annonce une tournée de 21 jours à travers l’Europe entière dont le point de départ sera donné le mercredi 12 novembre à Bruxelles.

C’est le 11 juin 1988 que le monde découvre Tracy Chapman, à l’occasion d’un concert de soutien pour l’ Afrique du Sud ; Elle y fait forte impression, à tel point que le lendemain elle vendra rien qu’en Grande-Bretagne 75.000 copies de son premier album. Celui-ci, avec des titres inoubliables tels que “Fast Care” et “ Talkin’ ‘Bout a Revolution ”, atteindra très vite le rang des disques multi-platine et sera récompensé de pas moins de 3 Grammy Awards. Chapman ralentira ensuite quelque peu la cadence, ce qui ne l’empêchera pourtant pas de nous offrir un nouveau succès mondial en 1995 avec le single “Give Me One Reason”. L’album dont il est extrait, au titre évocateur, “New Beginning”, sera vendu à plus de 3 millions d’exemplaires aux Etats-Unis. La chanteuse également connue pour ses engagements idéologiques –elle soutient entre autre Amnesty International- peut être fière d’une œuvre consistante, à la fois sincère et sans compromis. C’est avec beaucoup d’éloquence qu’elle imprime dans ses chansons des histoires intemporelles et personnelles qui en font des titres universels.

Pour “Our Bright Future” son huitième album, qui sortira le 10 novembre prochain, elle a travaillé intensivement avec le producteur Larry Klein, lui-même connu pour son travail avec Herbie Hancock, Joni Mitchell et Madeleine Peyroux. Tracy Chapman vous donne rendez-vous pour un concert unique dans la splendide salle Henry Le Bœuf aux Palais des Beaux-arts de Bruxelles le mercredi 12 novembre prochain ! Contrairement à ses derniers (et magnifiques) concerts en Belgique (Forest National 2005 & Couleur Café 2006) où elle s’est produite avec son groupe, Tracy sera cette fois seule sur scène.

[singlepic=1046,599,669]
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Comments 4
  1. I saw tracy chapman in Brussels,
    It was the best concert ever ..
    She sings all her songs from her
    heart, She can make a difference
    in the world.
    If you ever get the chance to
    go to a concert of tracy chapman;
    Don’t doubt, you won’t regrett it,
    i promisse you x

  2. hey there to brussels,

    someone got the setlist of the concert?
    how long she played ?

    i will go to zurich and im sooooo happy about that..

    thanks for your informations..
    regards
    julien

  3. Setlist

    Across the lines
    Freedom Now
    Sing for you
    Baby can I hold you
    Freight train
    Change
    Orphan Girl
    For my lover
    The promise
    Fast Car
    Something to see
    Give me one good reason
    Save us all
    Talkin’ ‘bout a revolution
    A change is gonna come
    —————————-
    Telling stories
    Behind the wall

  4. Does anyone have the setlist. Does she play mostly songs from the new album. Im seeing her soon and am interested to know what she played last night. Cant wait! Good to hear you enjoyed the show Linde! x

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