2006 – Where You Live Tour – July 21, Nyon, Paleo Festival

PHOTOS OF TRACY CHAPMAN AT PALEO FESTIVAL 2006

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Talkin’Bout A Revolution

Talkin’Bout A Revolution
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Talk To You
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Change
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America

REVIEWS

  • LE FOLK EST DE RETOUR A NYON – By: Swissinfo.org, 22 juillet 2006 – 12:52
Tracy Chapman at the Paleo Festival, Nyon, July 21 2006 © Keystone
Tracy Chapman at the Paleo Festival, Nyon, July 21 2006 © Keystone

Tracy Chapman, grande dame du protest-song à l’américaine et Lé Vangle, adeptes gruériens de la world music: deux facettes d’une soirée à Paléo.

De la plus grande à la plus petite des cinq scènes du Festival, émotion et authenticité ne sont pas une question de taille.

Il y a quinze jours, elle avait déjà envoûté le Miles Davis Hall à Montreux. A Nyon, devant une audience dix fois plus vaste, la magie est la même.

Tracy Chapman, c’est d’abord une voix. Un peu masculine, teintée de gospel, tremblante parfois mais toujours captivante. Depuis le concert de Wembley en hommage à Mandela en 1988 où elle s’est lancée seule face à la foule avec juste une guitare et une chanson, cette grande timide a appris à maîtriser ses émotions. Et à les communiquer.

La chanson est toujours là. Elle parle de révolution et les accents sont sincères. Comme quand elle décortique la réalité des quartiers pauvres, la misère, la violence, la drogue, le racisme et l’espoir de tous ceux qui rêvent de s’évader.

Poétesse engagée sous son allure si parfaite d’icône africaine, Tracy Chapman fustige le matérialisme ambiant et les ravages de tous les colonialistes, de Christophe Colomb à George Bush. Et quand elle parle d’amour, c’est aussi avec ses tripes, et avec la conscience que tous les rêves ne sont pas accessibles.

La musique sert magnifiquement le propos. Sobre mais toujours très rythmée, elle ne s’embarrasse ni d’effets ni de boursouflures inutiles. Quelques arpèges de guitare sèche, une batterie jazzy et juste ce qu’il faut d’envolées électriques pour donner un climat qui nous replonge parfois dans l’âge d’or du rock californien.

Et lorsque cette grande dame chante a capella, ou en s’accompagnant juste de ses six cordes, on sent encore mieux la ferveur monter du public. Un public dans les yeux duquel on lit cette simple déclaration, entendue plusieurs fois lors de son passage à Montreux: «Tracy, we love you !»

  • LA CLASSE! – By: KARINE VOUILLAMOZ, Le Matin, 23 juillet 2006
Tracy Chapman at the Paleo Festival, Nyon, July 21 2006 © Sébastien Féval
Tracy Chapman at the Paleo Festival, Nyon, July 21 2006 © Sébastien Féval

RETOUR SUR CONCERT C’était la première fois, vendredi, que Tracy Chapman foulait le sol du Paléo. Elle n’a pas déçu!

C’était la première fois que Tracy Chapman foulait le sol du Paléo. Ceci expliquant sans doute les nombreux fans transis qui attendaient patiemment la «Bob Dylan black», vendredi en début de soirée. En guise d’ouverture, sur une scène très sobre, Tracy Chapman, chemise noire sur jean, entame un «Say Hallelujah», repris par son groupe de musiciens. La sauce prend tout de suite. Un «Across The Line» plus tard et les souvenirs de la fin des années 80 reviennent en mémoire.

Il y a peu de bavardages dans les premiers rangs, tout occupés qu’ils sont à écouter religieusement les mots de la belle Tracy. Même si elle parle peu, la chanteuse américaine dégage un sacré charisme. Elle a une classe folle! Une chanson tirée de son dernier album, «Change», et la voilà repartie avec un défilé de tubes. C’est ce qui impressionne. Tout le monde connaît la plupart de ses chansons. Et certains tentent de les immortaliser en les enregistrant via leur téléphone portable.

On connaissait Tracy Chapman pour son engagement politique, elle n’a pas changé, lorsqu’elle raconte: «J’ai composé cette chanson il y a longtemps, sur un ancien président, mais je ne pensais pas que l’actuel était pire encore…». Après les messages de solidarité lancés par Amadou et Mariam précédemment, on se sent tous un peu frères et soeurs sur cette plaine de l’Asse.

Jusqu’à «Behind The Wall». Tracy Chapman est là, debout, ferme, ses musiciens ont déserté la scène. Elle est seule et raconte de sa voix profonde et grave cette triste histoire de violence conjugale. L’émotion est palpable dans le public. Puis elle alterne tubes et chansons plus récentes (deux chansons seulement de son dernier album), acoustiques et électriques, avant de livrer une version bluesy déchirante de «The House Of The Rising Sun». Elle reviendra pour un dernier rappel, avec un sourire irradiant son visage. En quittant la scène, elle dit merci en français. Le public lui rend la pareille avec un tonnerre d’applaudissements et de cris infinis.

  • NUIT DOUCE AVEC UNE LIONNE – By: Giuseppe Melillo & Catherine Hurschler, 20 Minutes

Tracy Chapman sait jouer de tout: guitare électrique, harmonica, tambours et émotions du public. Elle l’a prouvé encore vendredi soir sur la Grande Scène du Paléo.

Elle n’a que sa voix, sa guitare. Et c’est tout. Pas de danseuses. Pas de light show hallucinant. Rien. La simplicité pure. Le public pourtant adore, applaudit, ovationne, agite fiévreusement briquets et téléphones portables, reprend en chœur les tubes engagés de cette enfant faussement sage de l’Amérique profonde. Tracy Chapman écrit et chante des textes torturés, politiquement engagés. Elle est anti-Bush, pro-Mandela. Par ses chansons, elle défend la cause des femmes et des pauvres, les sans-voix. Des thèmes qui d’habitude ennuient. Mais ses ballades ont quelque chose de nostalgique et de mélancolique qui touche profondément. On entend Mrs Nobody chanter I want to be someone. Car Tracy a une présence inexplicable sur scène, même si elle se cache sans cesse sous ses longs cheveux tressés. Le public ignore tout d’elle, alors que chacun de ses textes semble parler de sa vie et de ses mésaventures. Le monde est triste, selon Tracy Chapman. A Nyon, vendredi soir, ce message a emballé la foule qui en redemandait. Mais après avoir interprété in fine ses deux immenses titres phares Talkin’ Bout A Revolution et Baby Can I Hold You, Tracy Chapman est partie au bout d’un rappel seulement. So triste !

  • PAS LA REVOLUTION – By: F. B.; 24 heures, Publié le 22 juillet 2006

PALÉO – En 1985, Tracy Chapman fut découverte à Wembley devant 72 000 personnes et 1,4 milliard de téléspectateurs. Vingt-et-un an après le Live Aid, les 30 000 têtes de l’Asse parviennent pourtant à l’émouvoir, preuve que les vapeurs du succès ne perdent jamais leur pouvoir d’enivrement.

Tracy Chapman at the Paleo Festival, Nyon, July 21 2006 © Alain Rouèche
Tracy Chapman at the Paleo Festival, Nyon, July 21 2006 © Alain Rouèche

TRACY CHAPMAN: La folkeuse incarne la chanteuse seule face à la foule, un retour à l’épure du message directement transmis au spectateur-confident / DR

«Parmi les plus beaux festivals du monde», glisse-t-elle dans une expiration timide. ça ne mange pas de pain, ça fait toujours plaisir et, soit dit en passant, cela confirme même l’avis du journal Le Monde d’aujourd’hui, très impressionné par l’organisation et l’accueil paléolithique.

Une guitare sèche, une basse acoustique, batterie économe et clavier comme un souffle: Chapman apportait avec elle la formule folk rêvée, hier soir à l’heure de la chouette, pour un festival né dans les rets du protest song post-soixante-huitard. Paradoxale représentante de cette école à l’époque où la démesure des stadiums avait capturé les anciens rebelles du rock, Tracy Chapman incarne la chanteuse seule face à la foule, un retour à l’épure du message directement transmis au spectateur-confident. D’autres ont mieux décliné la Tradition, depuis: Ben Harper, un autre «black messenger» sur la même scène trois nuits auparavant, a sondé plus profondément le terreau musical noir: soul, reggae, gospel… Tracy choisit cette dernière voie pour ouvrir d’un Hallelujah son concert. A Springsteen qui l’a encouragée, elle emprunte le lexique populaire des espoirs déçus façon Steinbeck et entonne Across the Lines , Mountains O’Things et Fast Car , sa réponse féminine au Thunder Road du Boss. Sa folk passe-partout, évidemment… passe partout. Pas d’aspérité, de jolies modulations vocales mais peu d’enjeu dans ces bluettes qui, si elles font du bien aux oreilles, ne donneront jamais envie au plus virulent des révolutionnaires bobos de lever une fourchette pour la lutte des classes ou l’émancipation des minorités raciales aux USA. OK, on s’emballe: Tracy n’exhorte pas à la révolte. Juste «talking about the revolution»… Saisissant au milieu du concert une guitare électrique, l’hymne de Chapman n’aura sans doute pas subi un traitement du même ordre: la folk a déjà eu son Judas.

  • PALEO 2006: ENCORE UN EXCELLENT MILLESIME – 24.07.2006 12:01
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Plus étonnant, Tracy Chapman, réputée d’une timidité maladive, a absolument tenu à faire aussi son petit tour et s’est dite «émerveillée» par l’ambiance. «C’est pourtant quelque chose qu’elle ne fait jamais», assure Jacques Monnier.

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