2006 – Where You Live Tour – July 2, Brussels / Bruxelles, Couleur Café

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Mountains O’ Things Fast Car
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Get Up, Stand Up
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REVIEWS

  • COULEUR CAFE, GUICHETS FERMES – Par : La Libre Belgique, 04/07/2006

Avec 71 000 personnes en trois jours, Couleur Café est un grand succès.

C’est l’histoire d’un monde parfait. Ou presque. Mais qui, malheureusement, n’est accessible que trois jours par an pour 25 000 privilégiés maximum par jour. Un monde qui a fermé ses guichets dimanche pour cause de sold-out. Depuis 18 ans, la recette du Couleur Café (musique, fête, tolérance, mixité et un soupçon d’engagement, secouez bien fort le shaker) ne cesse de gagner en popularité. Est-il déjà temps de penser à un nouvel agrandissement du site, pourtant immense? Dimanche, en tout cas, la foule était impressionnante. Voire paralysante pour peu que l’on soit agoraphobe.

Et qui tout ce beau monde était-il venu voir? Louise Attaque? Peut-être. Tout comme Cali, présent le vendredi, le groupe jouit d’une aura «France alternative» qui lui permet de venir jouer dans un festival pas spécialement orienté rock sans que cela paraisse incongru. Sous le grand chapiteau, ils auront reçu un bel accueil malgré un son pas du tout à la hauteur de la ferveur de leurs fans. Direction la tente «Univers» où les plus sympas des rappeurs français, Saïan Supa Crew, mêlent reggae et musique africaine à un hip-hop joyeusement revendicatif. De la scène au fond du chapiteau, tous les bras sont levés et la java est d’enfer.

Tracy Chapman

[singlepic=850,220,200,left] Mais l’artiste la plus attendue du jour n’était autre que Tracy Chapman. Ses tubes d’il y a dix-huit ans (déjà!) «Talkin’ bout a revolution» et «Fast car» font, désormais, visiblement partie des classiques. Et si la majorité du public ne connaît pas son dernier album «Where you live», il ne serait pas étonnant que celui-ci connaisse un petit pic de ventes ces prochains jours.

Mais on cause, on cause, on mange aussi et l’heure avance. Cruelle parce que se dirigeant inexorablement vers la fin de l’édition 2006. Exorcisons nos montres en allant «jumper» avec Georges Clinton et le Funkadelic, habitués à jouer jusqu’aux petites heures du matin. Hélas, alors que cela ne faisait qu’une demi-heure que l’horaire était dépassé et que le groupe commençait à peine à donner toute la mesure de son funk déjanté – qui a inspiré entre autres les Red Hot Chili Peppers -, les lumières s’allument et le son est coupé. Les «We want funk» qui répondent au discours de clôture de la présentatrice n’y feront rien, il faut bien s’y résoudre. Et même plus moyen de liquider les derniers tickets boissons, toutes les buvettes affichent «fermé».

Une fin de rêve un peu abrupte, amplifiée par le fait que l’on prend conscience qu’il faudra de nouveau attendre une année entière, qui ne gâchera cependant pas la très bonne impression générale que nous a une fois de plus laissé ce festival décidément hors du commun. N’empêche «We want funk» quand même. Dans 365 jours?

  • COULEUR VAINQUEUR – By: Dominique Simonet © La Libre Belgique, 03/07/2006
[singlepic=848,200,155,left] Succès public et ambiance incomparable pour un festival à nul autre pareil. Vendredi, James Brown, le «papy», avait épaté le public. Samedi, c’était au tour de Gilberto Gil et Amparanoia de mettre le feu à Tour et Taxis.

Quel bazar! Un terrain de fou, une superficie incroyable avec de vieux hangars, d’anciens quais de déchargement, des terrains caillouteux récupérés sur d’anciennes voies de communication, principalement ferrées, sur lesquels sont plantés des chapiteaux comme autant de symboles du nomadisme urbain, voilà sur quoi Couleur café plante son décor. Le festival accueille ONG, expositions d’art contemporain, club electro- world, restaurants, chaque zone bénéficiant d’un effort de décoration considérable.

Rien que les expos d’art, sous la houlette d’Herman Bertiau -cette année sur le thème du végétal, avec sculpture monumentale du Finlandais Jaakko Pernu- mériteraient une durée de vie plus grande que ces trois jours fastes. Mais c’est comme ça, phénomène sans doute unique en son genre, Couleur café bouge. Comme c’est le cas, en ce délicieux samedi après-midi, du rap metal des Members of Marvelas. Envie d’un truc plus cool? Non loin de là, Dub Incorporation distille son reggae ensoleillé mais, il y en a, on se demande si c’est bien par le soleil qu’ils ont été allumés… Tout à côté, sur un grand écran, il y a des types en maillots qui courent après un ballon, et plein de gens pour regarder ça.

M’sieur l’miniss

Sous le grand chapiteau, Gilberto Gil joue les rassembleurs. M’sieur l’miniss brésilien de la Culture est en vacances et nous en fait profiter, c’est sympa. Mélange de douceur, de sensualité et d’efficacité, notamment grâce à une basse d’enfer, qui slappe funky et des «teclados» (claviers) percutants, sa musique est sublimée par un charisme fabuleux. «Is this love, is this love?» Oui, il y a de ça. «Mieux vaut faire la fête avant le match, comme ça, on est sûr de faire la fête», conclut une présentatrice. Prémonitoire?

Sur le site, les réputations vont vite. Il paraît que le poulet masala de l’Indien est super. Cela dit, le tilapia au barbecue des Ivoiriens vaut aussi le détour. Et avez-vous déjà goûté de la chèvre grillée? Mmmm. Mais le Brésil, les maillots «auriverde» sont partout, et la caipirinha est la boisson du jour.

Irrésistible encore, Amparanoia rime avec tcha tcha, salsa, etc. Petite bonne femme sans chichi, avec quelque chose de Piaf et d’Arno, l’Espagnole met le feu. 20 h30, France-Brésil 0-0. C’est calme, voire un peu dépité, dans les loges des artistes. Une demi-heure plus tard, coup de bambou. Cela n’empêche en rien la bateria (20 percussionnistes) de battre tambour pour les trois géants «Los Magnificos», d’appellation contrôlée.

Tiré depuis un petit bâtiment désaffecté, le feu d’artifice de Nicole Eeckout est un tableau de feu, de lumières, de couleur et d’odeur de poudre. Une oeuvre d’art tridimensionnelle suscitant l’émotion artistique. Dans la nuit noire, Lee Perry «scratche» son reggae, les pulsations claquent, tandis que, sous son blanc chapeau, Sergent Garcia tire sur tout ce qui bouge, salsa, reggae encore. France? Brésil? Portugal? Angleterre? Couleur café en finale.

  • COULEUR CAFE ONTVING 70.000 BEZOEKERS OVER DRIE DAGEN – By: HLN.BE, La Libre, 02/07/06, 23u06
[singlepic=851,249,166,left] De zeventiende editie van het festival “Couleur Café”, dat zondagnacht eindigt, heeft de voorbije drie dagen 70.000 bezoekers gelokt naar de terreinen van Tour & Taxis in Brussel. Zondag was de drukste dag, met 25.000 bezoekers.

De dagen voordien werden telkens tussen de 22.000 en 23.000 festivalgangers geteld. Blikvangers waren vrijdag de legendarische James Brown en zaterdag de Braziliaan Gilberto Gil, eveneens minister van cultuur van zijn land, maar in België om het “tropicalisme” te promoten, naast Lee “Scratch” Perry, vader van de Dub en de Belgische latino Gabriël Rios.

De Franse rockers van Louise Attaque zorgden zondag voor veel sfeer. Later komen nog de Amerikaanse zangeres Tracy Chapman, het Belgische duo Vive la Fête en George Clinton, paus van de funk. Ook in 2005 telde Couleur Café al zo’n 70.000 bezoekers. (svr).

PHOTOS

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